COMMUNIQUÉ DU MAIRE

COMMUNIQUÉ DU MAIRE

COMMUNIQUÉ DU MAIRE

Citoyennes et citoyens d’Eastman,

Il est malheureux d’avoir à répondre à une lettre publiée sur Facebook, mettant en doute la parole du maire dans le dossier que nous connaissons, soit celui des VTT et motocross.

Comme la lettre le dit, c’est bel et bien dans mon rôle de maire que je suis intervenu dans ce dossier.

Après avoir discuté avec les représentants de la Sûreté du Québec, soit le chargé de poste ainsi qu’un enquêteur, il a été convenu de vérifier les faits et de rencontrer le plaignant si celui-ci déposait une plainte officielle. Le plaignant n’étant pas le maire mais bien un résident d’Eastman.

Après avoir vérifié et expliqué tout le dossier au procureur de la municipalité, il a été convenu que l’envoi d’un communiqué était approprié pour expliquer ma réaction. Entre-temps, TVA nouvelles me sollicitait pour une entrevue. Comme dans tout dossier, la prudence dans l’émission des commentaires est très importante pour la suite des choses.

J’ai finalement accepté d’aller montrer les lieux de la discussion et alors dit à la journaliste que je ne pouvais émettre aucun commentaire car je ne connaissais pas la suite du dossier, ne connaissant pas la décision du plaignant et que le dossier allait être à l’enquête.

Par la suite, la journaliste a vérifié avec le représentant de la Sûreté du Québec s’il y avait bel et bien une enquête. La SQ lui a dit que présentement, il n’y avait pas d’enquête de débutée car il n’y avait pas de plainte officielle de déposée par le plaignant mais que celui-ci pouvait toujours le faire. C’est la raison pour laquelle, lors des discussions, le mot « enquête » a été mentionné. Lors du second reportage à TVA nouvelles, celle-ci a mentionné à la fin du bulletin qu’après vérification, il n’y avait pas d’enquête formellement entreprise (le plaignant ne s’étant pas encore manifesté).

Entre-temps j’avais réussi à parler avec un agent qui m’a alors confirmé qu’il y avait bel et bien un dossier d’ouvert et il m’a remis le numéro du dossier. Il m’a encore une fois expliqué que l’enquête ne commence que lorsque le plaignant dépose une plainte officielle. Comme la suite n’est pas venue, ils n’ont pas encore rencontré le plaignant.

J’ai alors rappelé la journaliste pour lui dire qu’elle avait dit en ondes qu’il n’y avait rien sur ce dossier à la SQ alors qu’il y avait bel et bien un numéro de dossier et que j’en avait la preuve.  Je lui ai rappelé que sa façon d’avoir présenté la réponse de la SQ laissant sous-entendre que je lui avais menti, ce qui est totalement faux, je n’ai fait que lui expliquer la façon dont le dossier allait être traité par la SQ.

Le maire d’une municipalité reçoit une grande quantité de plaintes qui ne passent pas par l’administration municipale.  D’ailleurs, comme tous les maires du Québec, j’ai le droit de surveillance, d’investigation et de contrôle sur les affaires de la municipalité. C’est ainsi que, en tant que maire, je reçois des gens qui viennent directement me rencontrer dans mon bureau. C’est un privilège que j’ai de recevoir les citoyennes et citoyens pour entendre leurs plaintes à l’égard de différents types de dossiers (nuisances, problèmes avec les voisins etc) et c’est le rôle du maire de voir comment il peut régler les dossiers. Dans la majorité des cas, une visite du maire, un téléphone, servent souvent à régler le problème et souvent, les plaignants ne veulent pas que leur plainte transige par les employés, de peur d’être identifiés.

Je crois avoir été à la hauteur du poste que j’occupe depuis 4 ans comme maire et 22 ans comme conseiller.

Encore sur ce dossier, vous avez été nombreux à me téléphoner, à me rencontrer pour me soutenir et me remercier de défendre les intérêts des citoyennes et citoyens d’Eastman. Et c’est ce que je vais continuer à faire.

Encore une fois, et je le répète, le but de mon intervention n’était pas de brimer les droits de qui que ce soit mais bien de s’assurer que tous se respectent.

Merci de votre compréhension,

Yvon Laramée

Maire d’Eastman