Protection de l'environnement

APELOR : Association pour la protection de l’environnement du Lac Orford

Depuis 1999, l’Association pour la protection de l’environnement du Lac Orford (APELOR) protège la qualité de l’eau du Lac Orford et de son bassin versant. Elle regroupe plus de 200 membres riverains et des membres partenaires.

Courriel : info@apelor.ca

Site Web

APELS : Association pour la protection de l’environnement du lac Stukely

Protection de l’environnement, de la faune et de la flore du lac Stukely et de ses tributaires; éducation et sensibilisation des usagers du lac Stukely, des propriétaires de terrains situés dans son bassin versant, des promoteurs du secteur privé et des représentants des corps publics; promotion d’activités aquatiques responsables et respectueuses de l’intégrité écologique du lac dans une saine harmonie entre les divers usagers.

Courriel : associationlacstukely@gmail.com

Site Web

APLP : Association pour la protection du lac Parker

Protection de la qualité de l’eau du lac Parker. En 2002, une réussite importante s’est concrétisée par l’installation de quatre éoliennes flottantes qui permettent l’oxygénation de la couche profonde de l’eau.

• Téléphone : 450 297-0779
• Courriel : jbarwicz@gmail.com

ARPELA : Association des résidents pour la protection de l’environnement du Lac d’Argent Inc.

Protection de la qualité de l’eau et de la vie autour du lac d’Argent. Inspection et remplacement de fosses septiques, sensibilisation aux problèmes causés par les phosphates; renaturalisation des rives pour la plantation d’arbres et d’arbustes.

Courriel : info@arpela.ca

Site Web

Corridor appalachien

Corridor appalachien est un organisme de conservation à but non lucratif qui protège la biodiversité des Appalaches du sud du Québec (sud des Cantons-de-l’Est), en collaboration avec ses 17 partenaires locaux et ses partenaires nationaux et américains. Résultats: plus de 12 600 ha protégés à perpétuité !

Courriel : info@corridorappalachien.ca

Site Web

Les milieux humides se définissent et se distinguent des milieux secs par le type de sol et par la végétation qui s’adaptent à des niveaux d’eau élevés. Un milieu humide est constitué d’un site ou d’un ensemble de sites saturés d’eau ou inondés pendant une période suffisamment longue pour influencer la nature du sol et la composition de la végétation. La délimitation d’un milieu humide correspond à la transition entre le milieu terrestre et aquatique. Les milieux humides incluent les étangs, les marais, les marécages ou les tourbières.

Ils agissent comme filtre et comme milieu de rétention atténuant ainsi les impacts des inondations et abritent une faune et une flore particulière. Plusieurs espèces végétales et animales qui s’y trouvent sont considérées comme étant menacées ou vulnérables. Ces milieux sont protégés et la construction est interdite.

Prenez note qu’il n’est donc permis de faire aucune intervention dans les milieux humides à Eastman. (règlement de zonage, article 12.15)

De même, depuis 2017, le le gouvernement a confié aux MRC le soin de réaliser un tout nouveau document de planification, le plan régional des milieux humides et hydriques (PRMHH). 

Liens utiles

• PRMHH de la MRC de Memphrémagog
• Cartographie des milieux humides à Eastman identifiés par Canards Illimités
• Portail des milieux humides et hydriques au Québec

Bienfaits des bandes riveraines

Les plans d'eau sont alimentés par l'ensemble des tributaires et l’utilisation du sol environnant peut apporter des contaminants d’origine naturelle ou anthropique. C'est pourquoi la qualité de l’eau d’un lac ou d’une rivière est fortement influencée par son bassin versant.

En ce sens,  les bandes riveraines des ruisseaux, des rivières et des lacs sont importantes pour le maintien de la qualité de l’eau sur le territoire. En plus, elles présentent de nombreux bienfaits pour l'environnement et contribue à...

• Améliorer la qualité de l’eau
• Stabiliser les berges
• Filtrer les matières fertilisantes
• Retenir les sédiments emportés par l’eau de ruissellement
• Favoriser la biodiversité

Saviez-vous qu'une subvention est occasionnellement disponible pour l'achat d'arbustes dédiés à la bande riveraine?

Plus de détails sur la subvention

Pour tous travaux de construction impliquant la mise à nu du sol, des mesures de contrôle de l’érosion (mesures de mitigation) doivent obligatoirement être prises avant et pendant la réalisation des travaux. Ces mesures doivent permettre d’empêcher l’érosion et l’apport de sédiments dans les plans d’eau, cours d’eau et fossés de rue.

Voici quelques exemples de mesures à utiliser :

• Enrochement temporaire;
• Utilisation de membranes géotextiles (barrières à sédiment);
• Utilisation de ballots de foin;
• Aménagement de bassins de sédimentation;
• Révégétalisation herbacée ou arbustive;
• Pose de toiles sur les tas de terre.

Le plan peut être préparé par le propriétaire et implique de remplir le formulaire de contrôle de l’érosion et de fournir un plan illustrant les mesures, idéalement à partir d’une copie du plan d’implantation.

Des mesures permettant de retenir les eaux de ruissellement et de traiter les eaux pluviales doivent être mises en place pour toute nouvelle construction ou agrandissement d’un bâtiment principal résidentiel et pour la construction d’un garage. Ces mesures doivent permettre de retenir les eaux de ruissellement sur le terrain de façon à ne pas augmenter le volume des eaux de ruissellement qui prévalait avant les travaux. Les mesures doivent permettre de constater que le volume d’eau est essentiellement le même par rapport à la situation initiale.

Voici quelques exemples de mesures à utiliser :

• Aménagement ou nivellement contrôlé du terrain pour ralentir l’écoulement et maximiser l’infiltration;
• Jardins de pluie et plantation;
• Entrée de cour et trottoir perméable (pavage poreux, pavés imbriqués perméables, etc.);
• Aménagement paysager plus absorbant;
• Baril de pluie pour réutilisation de l’eau pluviale;
• Fossés de drainage aménagés et végétalisés;
• Maintien de végétation existante et biorétention;
• Puits d’infiltration;
• Bandes tampons et bandes de végétation filtrantes particulièrement le long des fossés;
• Toits verts;
• Plantation d’arbres;
• Pour un terrain en pente, favoriser un aménagement en paliers ou escaliers favorisant la pénétration de l’eau dans les sols.

De plus, les eaux pluviales en provenance d’un toit doivent être obligatoirement évacuées par l’un des moyens suivants :

• sur une surface végétalisée adjacente au bâtiment;
• dans un puits percolant;
• dans un jardin de pluie;
• dans un baril pour la réutilisation.

Dans les zones RUR-6, RUR-7, RUR-8, V-11, V-12, V-13, V-14, V-15, RT-1, RT-2, RT-3 et RT-4, ce plan doit être préparé par un professionnel compétent en la matière et être accompagné des calculs permettant de démontrer le respect des exigences. Pour les autres zones, le plan peut être préparé par le propriétaire. On recommande d’illustrer les mesures à partir d’une copie du plan d’implantation. 

Références

• Guide de conception d’un jardin de pluie
• Guide explicatif des impacts de l’urbanisation et de la construction de bâtiment

Voici un bon exemple d'un plan de contrôle de l'érosion de gestion des eaux

Pour les pollinisateurs, le pissenlit est l’une des premières sources en abondance de nourriture au printemps. Après un rude hiver sous la neige, ceux-ci profiteront de tous ces pissenlits pour reprendre des forces pour la saison de pollinisation qui commence. Afin de leur offrir toutes les chances possibles, nous vous invitons à participer au Défi Pissenlit et arrêter de tondre votre gazon (et les pissenlits!) pendant le mois de mai.

Depuis 2023, la municipalité s’est engagée à participer au Défi Pissenlit et va éviter au maximum de tondre le gazon des terrains municipaux durant le mois de mai. Les entretiens qui auront possiblement lieu seront limités à l’entretien minimal.

Les bernaches ou communément appelées « outardes », comme les canards et autres animaux sauvages, ne doivent pas être nourris, car cela peut nuire à l’environnement, à notre habitat, à la santé de ces animaux et modifier leur comportement.

Dans la municipalité, des panneaux avisent, à certains endroits fréquentés, comme tous les parcs riverains, de ne pas les nourrir. La municipalité procèdera également à l’installation de filets aux abords des plages de certains parcs afin d’éviter que les bernaches ne parviennent à y nicher et qu’elles s’y installent pour la saison et celles à venir.

Ne pas nourrir les oiseaux pour leur bien-être

Ils pourraient souffrir de problèmes diététiques et de problèmes de nutrition. Il vaut mieux que les oiseaux constituent leurs réserves en se déplaçant d’un lieu à l’autre à la recherche d’un régime alimentaire naturel et sain. Le pain peut se coller dans leur gorge et les empêcher de déglutir. Le pain leur cause aussi des douleurs digestives car elles sont herbivores. En devenant moins farouches, ils sont plus vulnérables au danger et peuvent également développer des comportements agressifs s’ils sont habitués à être nourris par l’homme.

Ne pas nourrir les oiseaux, un avantage pour la sécurité humaine

Les oiseaux deviennent plus agressifs et développent un esprit de compétition entre eux au fur et à mesure que les populations se concentrent. Cela peut poser des risques pour la sécurité humaine. Ils doivent aussi survivre dans un monde plein de dangers (les chiens, les chats, les voitures et les humains). Il y a donc des risques pour la sécurité humaine. Le surpeuplement dans un secteur restreint peut entraîner la dégradation de l’habitat – le surpâturage peut endommager les zones herbeuses en plus de favoriser une concentration plus élevée de la bactérie E. Coli.

La bernache du Canada en milieu urbain

Saviez-vous qu’une bernache du Canada adulte mange jusqu’à 1,8 kg (4 lb) d’herbe par jour et libère jusqu’à 0,9 kg (2 lb) de matières fécales quotidiennement ? Il ne suffit que de quelques minutes pour constater que la piste cyclable ou les bordures de lacs en sont jonchés.
Les parcs et les pelouses qui longent les étangs ou les plans d’eau constituent un habitat idéal où les bernaches du Canada peuvent paître. Lorsque les bernaches du Canada parviennent à nicher dans un endroit, elles reviennent généralement au même site de nidification année après année tout comme leurs petits. Si elles ne sont pas contrôlées, les populations de bernaches dans les zones urbaines pourraient doubler en quelques années. Les bernaches du Canada pondent d’ordinaire de trois à six oeufs par année et leur durée de vie peut atteindre 24 ans.
Les bernaches du Canada s’adaptent remarquablement bien – on les a observées nichant dans les arbres, les fossés en bordure de la route, à proximité des piscines et même sur des toits plats.

Pour en savoir plus, consultez le manuel traitant des bernaches par Environnement Canada.

*Selon les informations de la ville de Salaberry-de-Valleyfield

Saviez-vous qu'une aide financière est occasionnellement disponible pour l'achat d'arbres et une autre subvention uniquement pour les arbustes plantés en bande riveraine?

Plus de détails sur le programme d'aide financière

Les informations de la présente section sont tirées du site web de la Réserve internationale de ciel étoilé du Mont-Mégantic

Site Web

La pollution lumineuse est une expression désignant « l’utilisation excessive ou inappropriée de la lumière artificielle ». En effet, nous sommes tous habitués à être entourés de lumière artificielle dès la tombée du jour. Résultat : la lumière naturelle de la lune et des étoiles est en voie de disparition pour la majorité d’entre nous. La lumière est si présente dans notre environnement nocturne que la moitié des Canadiens ne vivent plus aucune adaptation à la noirceur, changeant complètement notre rapport à la nuit et celui des espèces qui cohabitent avec nous. Dans les grandes villes, c’est plus de 98% des étoiles qui ne sont plus visibles.

En plus d’affecter la visibilité du ciel étoilé, la pollution lumineuse a des conséquences sur les écosystèmes, la santé et l’économie. On pense par exemple aux nombreux insectes qui s’agglutinent autour des lumières et en meurent, mais aussi, et de manière beaucoup plus grave, la modification des relations entre les plantes et les pollinisateurs ou entre proies et prédateurs. Pour l’homme, l’apport de lumière à toute heure peut dérégler la sécrétion de mélatonine et affecter le cycle du sommeil et par la bande, influencer négativement le système immunitaire. Enfin, il faut évidemment penser aux coûts énergétiques pour alimenter en électricité l’ensemble du parc lumineux des villes. Afin de contribuer à réduire cette problématique, la municipalité d’Eastman s’est dotée d’articles de règlement sur les équipements lumineux. Globalement, ceux-ci indiquent que les lumières extérieures doivent être orientées vers le bas ou vers le bâtiment, posséder un abat-jour, ne pas être source d’éblouissement et éclairer à l’intérieur des limites de la propriété. Enfin, l’éclairage à partir de corniches est interdit.

Image tirée de Parlons sciences à partir d’une image de Blanco County Friends of the Night Sky

Voici quelques trucs pour vous assurer de respecter la règlementation et contribuer à votre tour :

• Orienter le faisceau lumineux entièrement vers le sol. Éviter les éclairages provenant de haut pour ne pas éclairer un périmètre inutilement grand.
• Utiliser des ampoules de couleur chaude. Comme la lumière blanche est la plus éblouissante, les teintes plus jaunes sont les plus recommandées, soit de 3000 k ou moins.
• Ajuster l’intensité afin d’éviter les contrastes forts. Les lieux seront plus visibles et la visibilité meilleure.
• Contrôler la période et la durée d’utilisation des éclairages extérieurs. On pense notamment aux minuteries ou aux détecteurs de mouvements. Éviter de laisser la lumière allumée toute la nuit.
• Utiliser des ampoules écoénergétiques comme des DEL afin de réduire la consommation d’électricité.
• Une ampoule a spécialement été conçue par le projet Oasis de nuit étoilée (CÉGEP de Sherbrooke) en collaboration avec DH Éclairage de l’Estrie pour diminuer la pollution lumineuse. Il s’agit d’une ampoule au DEL de 7W de 1500k (ambre avec moins de 2 % de bleu).
  
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